Pianos à queues

C’est à l’italien Bartolomeo Cristofori que l’on doit l’invention du premier piano moderne, entre la fin du 17e et le début du 18e siècle. Les instruments à claviers sur lesquels on jouait alors étaient le clavecin en France, le cembalo en Allemagne, l’harpsichord en Angleterre. Le volume sonore de ces instruments était toutefois limité, et malgré leur son clair et charmant, leur structure harmonique était limitée et leur timbre relativement monotone. C’est pour permettre aux musiciens de ne pas être bridés dans leur créativité que les facteurs d'instruments ont cherché à concevoir un instrument plus expressif, alors qu’au début du 18e siècle, de grands compositeurs tels que Bach et Haydn commençaient à être connus. Ainsi, ce nouvel instrument permettait de produire librement toutes les nuances, du son le plus doux (piano) au plus puissant (forte). Le piano, après avoir connu de très nombreuses améliorations, est devenu le « roi des instruments harmoniques ». Aujourd’hui encore, deux des aspects essentiels à prendre en considération lors de l'achat d'un piano sont le toucher du clavier et la réactivité des touches. La question de la taille de l'instrument aussi est importante. Plusieurs tailles existent, du plus petit piano à queue (environ 1,50 m de long) au piano à queue de concert (environ 2,75 m de long). Cependant, même le plus petit modèle vous permettra de jouir de la sensation de jeu si spécifique au piano à queue.